Objectifs
Estimer la relation entre le volume, le type et l’intensité de l’exercice physique avec la mortalité toutes causes confondues et les événements vasculaires récurrents chez les patients atteints de maladie cardiovasculaire (MCV), et quantifier la mesure dans laquelle les facteurs de risque cardiovasculaires traditionnels interviennent dans ces relations.
Méthodes
Dans la cohorte prospective UCC-SMART (N = 8 660), associations de critères cliniques et de volume d’exercice physique (équivalent métabolique des heures de travail par semaine, METh/semaine), type (endurance vs force + endurance) et intensité (modérée vs vigoureuse). ) ont été estimés à l’aide de modèles de Cox ajustés à plusieurs variables.
L’effet médié par le ratio (PME) via l’indice de masse corporelle, la pression artérielle systolique, le cholestérol des lipoprotéines de basse densité, la sensibilité à l’insuline et l’inflammation systémique a été évalué à l’aide d’une modélisation par équation structurelle.
Résultats
Soixante et un pour cent des patients (73 % d’hommes, âgés de 61 ± 10 ans, > 70 % recevant des médicaments hypolipidémiants et antihypertenseurs) n’ont signalé aucun exercice. Au cours d’un suivi médian de 9,5 ans [IQR 5,1-14,0], 2 256 décès et 1 828 événements vasculaires récurrents sont survenus.
L’association entre le volume d’exercice avait une forme en J inverse avec un nadir de 29 (IC à 95 % 24-29) METh/semaine, correspondant à un HR de 0,56 (IC à 95 % 0,48-0,64) pour la mortalité toutes causes confondues et un HR de 0,63 (95 % IC 0,55-0,73) pour les événements vasculaires récurrents par rapport à l’absence d’exercice.
Jusqu’à 38 % (IC à 95 % 24-61) de l’association était médiée par les facteurs de risque évalués, dont la sensibilité à l’insuline (PME jusqu’à 12 %, IC à 95 % 5-25) et l’inflammation systémique (PME jusqu’à 18 %, 95%CI 9-37) étaient les plus importants.
Conclusion
L’exercice physique régulier est significativement lié à la réduction des risques de mortalité toutes causes confondues et d’événements vasculaires récurrents chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires. Dans cette population présentant des taux élevés d’utilisation de médicaments hypolipidémiants et antihypertenseurs, les bénéfices de l’exercice étaient principalement médiés par l’inflammation systémique et la résistance à l’insuline.
Message final
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