Dans cette étude, qui a inclus plus de 4 000 personnes de plus de 55 ans, ils ont constaté que les femmes et les hommes non-fumeurs déclarant boire une ou deux boissons alcoolisées par jour présentaient un risque plus faible que les non-buveurs de souffrir d’une maladie artérielle périphérique ( TAMPON). ). La plus grande différence a été observée chez les femmes non-fumeurs qui buvaient plus de 20 grammes d’alcool par jour – l’équivalent de deux verres de vin – qui présentaient un risque 59 % inférieur de développer une MAP.
De même, dans le groupe global des femmes, celles qui consommaient plus de 10 et 20 grammes d’alcool par jour présentaient un risque respectivement 34 % et 22 % inférieur à celui de celles qui n’en consommaient pas. Au contraire, la consommation d’alcool n’a pas eu d’effet significatif sur la présentation de l’AOMI dans le groupe des hommes, mais elle l’a eu dans le sous-groupe des non-fumeurs.
Selon les auteurs, cet effet positif de l’alcool s’expliquerait parce qu’il inhiberait l’oxydation du cholestérol, empêchant ainsi son accumulation dans les artères. Et la différence enregistrée entre les sexes serait due aux préférences en matière de boissons alcoolisées : les femmes auraient tendance à choisir le vin et les liqueurs, tandis que plus de la moitié des hommes préféreraient boire de la bière.