Points clés Demander Quel est le risque de séquelles oculaires en cas de diabète diagnostiqué dans l’enfance ? Résultats Dans cette étude de cohorte portant sur 525 jeunes (âgés de < 22 ans), le risque de rétinopathie diabétique était 88 % plus élevé chez les personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) que chez celles atteintes de diabète de type 1 (DT1) au cours des 15 premières années suivant la naissance. maladie. De même, le risque de développer une rétinopathie diabétique proliférative ou de nécessiter une vitrectomie par la pars plana était plus élevé dans le DT2 que dans le DT1. Signification Ces résultats suggèrent que les enfants atteints de DT2 courent un risque plus élevé de développer une rétinopathie que ceux atteints de DT1, ce qui peut nécessiter une surveillance et une intervention plus précoces pour prévenir les complications menaçant la vision. |
Importance
Malgré la prévalence croissante du diabète de type 2 (DT2) diagnostiqué pendant l’enfance, on sait peu de choses sur l’histoire naturelle des séquelles oculaires du diabète de type 2 débutant chez les jeunes par rapport au diabète de type 1 (DT1).
But
Évaluer le risque de développer des complications oculaires associées au diabète chez les jeunes ayant reçu un diagnostic de diabète.
Conception, environnement et participants
Cet examen rétrospectif des dossiers médicaux basé sur la population incluait tous les résidents du comté d’Olmsted, Minnesota (95,7 % de race blanche en 1990), ayant reçu un diagnostic de diabète avant l’âge de 22 ans (ci-après dénommés enfants) depuis le 1er janvier 1970 jusqu’au 31 décembre 2019.
Principaux résultats et mesures
Risque de développer des complications oculaires au fil du temps.
Résultats
Parmi 1 362 personnes ayant un code de diagnostic de diabète, l’examen des dossiers médicaux a confirmé un diagnostic de DT1 ou de DT2 chez 606 enfants, dont 525 (86,6 %) ont subi au moins un examen de la vue (âge moyen [ET] au moment du diagnostic de diabète, 12,1 [5,4] ans ; 264 [50,3 %] hommes).
Des complications oculaires associées au diabète sont survenues chez 147 des 461 enfants (31,2 %) atteints de DT1 et 17 des 64 enfants (26,6 %) atteints de DT2.
Le rapport de risque illustrant le risque entre les taux de DT2 et de DT1 était de 1,88 (IC à 95 %, 1,13-3,12 ; P = 0,02) pour développer une rétinopathie diabétique (non proliférative ou majeure), 2,33 (IC à 95 %, 0,99-5,50 ; P = 0,048). ) pour la rétinopathie diabétique proliférative, 1,49 (IC à 95 % : 0,46-4,89 ; P = 0,50) pour l’œdème maculaire diabétique, 2,43 (IC à 95 % : 0,54-11,07 ; P = 0,24) pour une cataracte visuellement significative, et 4,06 (IC à 95 % ; 0,54-11,07 ; P = 0,24). IC, 1,34-12,33 ; P = 0,007) pour nécessiter une vitrectomie par la pars plana 15 ans après le diagnostic du diabète.
Conclusions et pertinence
La rétinopathie diabétique, la rétinopathie diabétique proliférante et la nécessité d’une vitrectomie par la pars plana sont survenues au cours d’une durée de diabète plus courte chez les enfants atteints de DT2 par rapport au DT1 dans cette cohorte basée sur la population.
Les enfants atteints de DT2 couraient presque deux fois plus de risques de développer une rétinopathie que ceux atteints de DT1. Ces résultats suggèrent que pour prévenir des complications oculaires graves, les enfants atteints de DT2 peuvent nécessiter des évaluations ophtalmoscopiques au moins aussi fréquemment ou plus fréquemment que les enfants atteints de DT1.