Résumé
Arrière-plan
L’incidence du cancer de la bouche augmente. Les lignes directrices sur le cancer de la bouche du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) sont uniques en ce qu’elles recommandent une référence croisée en soins primaires, des médecins généralistes aux dentistes.
But
Cette revue examine les connaissances sur les retards dans le diagnostic du carcinome épidermoïde buccal symptomatique (OSCC) en soins primaires.
Conception et configuration
Une stratégie de recherche de littérature indépendante avec plusieurs enquêteurs et une analyse des méthodologies d’étude à l’aide d’un outil d’extraction de données modifié basé sur les critères de la liste de contrôle d’Aarhus pertinents pour les soins primaires.
Méthode
Les auteurs ont mené une revue systématique ciblée impliquant la récupération de documents dans cinq bases de données jusqu’en mars 2018. Des études examinant le diagnostic d’OSCC depuis le moment où les patients ont accédé aux soins primaires jusqu’à l’orientation ont été incluses, y compris le délai et le stade de la maladie au moment du diagnostic définitif. .
Résultats
Les patients ont eu deux ou trois consultations avant d’être référés
Sur 538 enregistrements, 16 articles étaient éligibles à une révision du texte intégral. Au Royaume-Uni, plus de 55 % des patients atteints d’OSCC ont été référés par leur médecin généraliste et 44 % par leur dentiste. Les taux de prescription entre les dentistes et les généralistes étaient similaires, et les deux avaient des délais de référence similaires, bien qu’une étude ait révélé des retards plus importants attribués aux dentistes car ils avaient effectué des procédures dentaires.
En moyenne, les patients ont eu deux ou trois consultations avant d’être référés. Moins de 50 % des études décrivaient en détail l’aspect soins primaires de l’orientation. Il n’y avait aucune information sur les références entre les dentistes et les intergéniques.
Conclusion
Il est nécessaire d’effectuer des études de soins primaires dans le diagnostic de l’OSCC. Il n’y avait aucune preuve que les médecins généralistes obtenaient de moins bons résultats que les dentistes, ce qui remet en question le choix du cancer NICE de se référer aux dentistes, en particulier en l’absence de parcours vérifiables solides.