Points clés Quelle est la prévalence de la consommation d’aspirine chez les personnes ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires dans les pays à revenu faible, intermédiaire et élevé ? Résultats Parmi les personnes ayant déclaré des antécédents de maladie cardiovasculaire, l’utilisation d’aspirine à des fins de prévention secondaire était de 40,3 % dans l’échantillon regroupé et variait de 16,6 % dans les pays à faible revenu à 65,0 % dans les pays à faible revenu. revenu élevé. Signification Les résultats globaux suggèrent une utilisation sous-optimale de l’aspirine pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires dans de nombreux pays du monde. |
L’aspirine est largement utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires non stéroïdiennes et antiplaquettaires . Dans la prévention des maladies cardiovasculaires athéroscléreuses (MCV), l’aspirine est une option efficace et peu coûteuse pour réduire les événements cardiovasculaires et améliorer la mortalité chez les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire établie. Le rôle de l’aspirine dans la prévention primaire des maladies cardiovasculaires est moins clair.
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause mondiale de mortalité et de perte d’années de vie corrigées de l’incapacité. Pour garantir l’efficacité et l’efficience du système de santé afin de prévenir les maladies cardiovasculaires, il est important de comprendre si l’utilisation de médicaments est proportionnelle aux besoins. Une prévention sous-optimale des maladies cardiovasculaires peut avoir des effets dévastateurs sur les individus, les systèmes de santé et les économies. La mise en œuvre d’une pharmacothérapie fondée sur des données probantes, y compris l’aspirine, est importante pour atteindre la cible des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, qui vise une réduction d’un tiers de la mortalité prématurée due aux maladies non transmissibles (MNT), y compris les maladies cardiovasculaires, d’ici 2030. Il est également nécessaire de comparer les progrès vers l’objectif clé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’ici 2025, à savoir qu’au moins 50 % des personnes éligibles reçoivent de l’aspirine pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
La présente étude vise à fournir des preuves actualisées sur l’utilisation de l’aspirine dans le monde chez les personnes ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires. À l’aide d’enquêtes de santé représentatives au niveau national, nous avons estimé l’utilisation de l’aspirine pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires et signalé son association avec des caractéristiques individuelles.
Importance
L’aspirine est une option efficace et peu coûteuse pour réduire les événements de maladies cardiovasculaires athéroscléreuses (MCV) et améliorer les taux de mortalité chez les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire établie. Pour guider les efforts visant à atténuer le fardeau mondial des maladies cardiovasculaires, il est nécessaire de comprendre les niveaux actuels d’utilisation de l’aspirine pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires.
But
Rapporter et évaluer l’utilisation de l’aspirine pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires dans les pays à revenu faible, intermédiaire et élevé.
Conception, environnement et participants
Analyse transversale utilisant des données regroupées auprès de participants individuels provenant d’enquêtes sur la santé représentatives au niveau national menées entre 2013 et 2020 dans 51 pays à revenu faible, intermédiaire et élevé. Les enquêtes incluses contenaient des données sur les antécédents autodéclarés de maladies cardiovasculaires et d’utilisation d’aspirine. L’échantillon de participantes comprenait des adultes non enceintes âgées de 40 à 69 ans.
Des expositions
Niveaux de revenu par habitant des pays et régions du monde ; la démographie socio-économique des individus.
Principaux résultats et mesures
Utilisation autodéclarée d’aspirine pour la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires.
Résultats
L’échantillon global regroupé comprenait 124 505 personnes. L’âge médian était de 52 ans (IQR, 45-59) ans et 50,5 % (IC à 95 %, 49,9 %-51,1 %) étaient des femmes. Au total, 10 589 personnes avaient déclaré des antécédents de maladie cardiovasculaire (8,1 % [IC à 95 % : 7,6 % - 8,6 %]).
Parmi les personnes ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires, l’utilisation d’aspirine à des fins de prévention secondaire dans l’échantillon global global était de 40,3 % (IC à 95 %, 37,6 %-43,0 %). Par groupe de revenu, les estimations étaient de 16,6 % (IC à 95 %, 12,4 %-21,9 %) dans les pays à faible revenu, 24,5 % (IC à 95 %, 20,8 %-28,6%) %) dans les pays à revenu intermédiaire inférieur, 51,1 % (IC à 95 %, 48,2 % -54,0 %) dans les pays à revenu intermédiaire supérieur et 65,0 % (IC à 95 %, 59,1 % -70,4 %) dans les pays à revenu élevé.
Figure : Dans le monde, seulement 40 % des patients éligibles prennent quotidiennement de l’aspirine pour prévenir une deuxième crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, selon une nouvelle étude menée par la faculté de médecine de l’université de Washington à Saint-Louis. Regroupées par revenu par habitant, les données montrent que la consommation d’aspirine est encore plus faible dans les pays à faible revenu. L’Organisation mondiale de la santé s’est fixé pour objectif qu’au moins 50 % de toutes les personnes éligibles prennent de l’aspirine quotidiennement d’ici 2025.
Conclusion et pertinence Dans le monde, l’aspirine est sous-utilisée en prévention secondaire, en particulier dans les pays à faible revenu. Les politiques nationales de santé et les systèmes de santé devraient élaborer, mettre en œuvre et évaluer des stratégies visant à promouvoir le traitement par l’aspirine. |