Arrière-plan
Les symptômes génito-urinaires sont fréquents chez les femmes ménopausées et affectent négativement la qualité de vie. Les enquêtes nationales et les données recueillies auprès de notre système de santé indiquent que les femmes ménopausées atteintes du syndrome génito-urinaire de la ménopause ne reçoivent souvent pas de diagnostic ou de traitement approprié.
But
Pour promouvoir une détection et un traitement accrus du syndrome génito-urinaire de la ménopause, nous avons créé et testé une intervention du système de santé centrée sur le médecin qui comprenait des séances de formation des médecins et une suite d’outils de dossier de santé électronique fondés sur des données probantes.
Étudier le design
À l’aide d’une conception randomisée en grappes, nous avons attribué les cliniques de soins primaires et de gynécologie au groupe d’intervention ou au groupe témoin. De septembre à novembre 2014, nous avons dispensé une formation sur le diagnostic et le traitement du syndrome génito-urinaire de la ménopause lors de présentations en personne dans chaque clinique d’intervention et dans une vidéo en ligne.
Nous avons développé des outils d’aide à la décision clinique dans le dossier de santé électronique qui contenaient une ressource de connaissances factuelles au point d’intervention, un ensemble d’ordonnances standardisées et une liste de contrôle du matériel éducatif du patient pour le résumé post-soin. la visite du patient.
Les outils visaient à faciliter un codage et une prescription de diagnostic précis (SmartSet, SmartRx) ainsi que des informations pertinentes sur les patients (SmartText). Les médecins qui se rendaient uniquement dans les cliniques témoins ne recevaient aucune formation ni notification concernant les outils.
Notre principal critère de jugement était les diagnostics vulvo-vaginaux posés lors des visites de suivi chez les femmes âgées de 55 ans ou plus du 15 novembre 2014 au 15 novembre 2015.
Nous avons également évalué les diagnostics urinaires , les prescriptions d’œstrogènes vaginaux et l’utilisation d’outils électroniques. Il y avait un soutien ministériel pour l’intervention mais aucune priorité au sein du système de santé pour encourager le changement.
Résultats
Au cours d’une période d’un an, 386 médecins ont effectué 14 921 visites de routine chez des femmes âgées de 55 ans et plus. Parmi les 190 médecins qui ont effectué de bonnes visites dans les cliniques d’intervention, 109 (57,4 %) ont suivi une formation pédagogique en personne ou en ligne.
La proportion de visites incluant un diagnostic vulvo-vaginal (7,2 % contre 5,8 % ; rapport de cotes, 1,27 ; intervalle de confiance à 95 %, 0,65-2,51) ou un diagnostic urinaire (2,5 % contre 3,1 % ; rapport de cotes, 0,79 ; intervalle de confiance à 95 %, 0,55-1,13) ou la prescription d’œstrogènes vaginaux (4,5 % contre 3,7 % ; odds ratio, 1,24 ; intervalle de confiance à 95 %, 0,63-2,46) ne différaient pas entre les bras de l’étude.
Il y avait une interaction significative entre les soins primaires et la gynécologie, révélant davantage de diagnostics vulvo-vaginaux par la gynécologie mais pas par les cliniques d’intervention de soins primaires (rapport de cotes, 1,63 ; intervalle de confiance à 95 %, 1,15-2). 31), mais il n’y a pas d’interaction significative pour les prescriptions.
Les médecins des cliniques d’intervention étaient plus susceptibles d’utiliser des outils d’aide à la décision que ceux des cliniques témoins : SmartSet (22,2 % contre 1,5 % ; rapport de cotes, 18,8 ; intervalle de confiance à 95 %, 5,5-63,8) et SmartText pour les informations sur les patients (38,0 % contre 24,4 % ; rapport de cotes, 1,91 ; intervalle de confiance à 95 %, 1,10-3,34). Une analyse par protocole a révélé des résultats similaires.
Conclusion Dans l’ensemble, l’intervention n’a pas abouti à davantage de diagnostics ni à la prescription de traitements pour les symptômes génito-urinaires postménopausiques, mais elle a permis un plus grand partage d’informations sur les patientes. Les médecins gynécologues étaient plus susceptibles de traiter les symptômes génito-urinaires dans leur ensemble et étaient plus susceptibles de poser un diagnostic vulvo-vaginal après l’intervention. Des efforts supplémentaires pour améliorer les soins devraient envisager une formation clinique continue en commençant par des programmes d’études améliorés sur la ménopause dans le cadre de la formation en résidence. D’autres interventions à envisager comprennent l’augmentation de l’accès des femmes ménopausées aux soins gynécologiques, la suppression des obstacles au traitement et l’élaboration de mesures de performance nationales. |